La petite histoire du rosé
Dis papa comment on fait les rosés ?
PREMIER VIN DE L’HISTOIRE ?
L’histoire de la vigne et celle de l’humanité sont intimement liées. Les premières traces de viticulture remontent en Mésopotamie au VIème millénaire avant J.-C.
C’est réellement durant l’Antiquité que se développe la culture de la vigne ainsi que les procédés de vinification.
Les techniques sont rudimentaires : les raisins sont foulés pour en extraire le moût puis le liquide trouble issu de ce foulage est mis en fermentation avant d’être stocké dans des amphores. Aucune macération n’est effectuée, ce qui écarte toute possibilité d’obtenir une couleur rouge soutenue (et accessoirement un vin de qualité...).
Le nectar obtenu, (si l’on peut le nommer ainsi) est appelé vinum clarum ce qui signifie tout simplement vin clair. Sa couleur s’apparente fortement à celle d’un vin rosé.
MAIS AU FAIT, COMMENT FAIT-ON LES ROSÉS ?
Pour faire simple, il existe deux techniques : la vinification des vins rosés par saignée et la deuxième méthode dite par pressurage direct.
La première consiste à soustraire un volume de jus à la mise en cuve des vins rouges avant que la couleur ne soit trop concentrée.
La méthode par pressée (celle de notre Bordeaux Rosé Cœur de Rose) consiste à mettre directement le raisin rouge dans un pressoir et les premiers jus extraits en feront nos vins rosés.
Il existe une 3ème méthode, TOTALEMENT INTERDITE en France qui consiste à mélanger du vin rouge avec du vin blanc. Le résultat est tout simplement imbuvable…
LE ROSÉ, SIMPLE VIN D’ÉTÉ ?
Nous avons tendance à le consommer en apéritif, en terrasse dès les premières chaleurs ou lors des barbecues entre amis. C’est un fait, le rosé s’impose en été et reste assez éloigné des tables le reste de l’année.
Et pourtant... Tout comme les vins rouges et les blancs, les vins rosés possèdent leur identité. Il existe des rosés légers, particulièrement propices aux chaudes journées d’été. Des rosés plus typés comme notre Cuvée Expression qui pourront accompagner des viandes blanches ou un pavé de saumon par exemple. Sans oublier le Bordeaux Clairet, un rosé de caractère pouvant être consommé toute l’année et donner le change à des plats gourmands comme un lapin en sauce ou un rôti de porc.
Vous l’aurez compris, le rosé, c’est pour toute l’année !
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